L’un des problèmes politiques en Afrique, c’est que l’on écrit des textes de loi sans y croire.i
Ceux qui dénigrent le bonheur, comme il est d’usage aujourd’hui, et n’y voient que satisfaction d’un égoïsme individuel flottant sur l’océan de la souffrance collective, m’inspirent méfiance. Ce sont les mêmes qui couvriront le monde de charniers pour conduire les générations futures vers une Terre sainte imaginaireii Cet article, mes lecteurs assidus le remarquent, fait suite à celui que j’ai publié le 26 octobre 2020 dans la même série, sous-titré, La Loi. Le 29 octobre dernier, le peuple de Côte d’Ivoire, non sans angoisse, attendait pour le 31 octobre, un événement qui, officiellement est présenté comme « Élection présidentielle ». Mais l’opposition ivoirienne a appelé au boycott de l’évènement ( ou-